Qi Gong

Le qi gong est un art de santé, de longévité, qui nous vient de Chine. Accessible à tous, il apporte des voies d’évolution dans de nombreux domaines de la vie : santé bien sûr, mais aussi développement personnel, préparation aux arts martiaux, complément aux sports, etc.

La vidéo ci-dessous explique en 2 minutes ce que c’est.

Et le taiji quan (= taïchi chuan) ?

Le taiji quan a la même origine que le qi gong : même civilisation, même histoire mais est apparu bien plus récemment. Suivant les sources et légendes :  XIIIè siècle avec Zhang San Feng, XVIIè avec Chen Wangting.

Mais c’est un art martial ce qui fait au premier abord une différence dans l’approche (travail à deux, avec des armes). 

Pratiqué tel un art de santé, il nous apprend énormément sur nous-même.

Alors, qu’est-ce que le qi gong ? Et le taïchi chuan ? Quelle différence ?

Les deux sont des arts de connaissance de soi, de recherche de l’harmonie avec les autres et avec l’univers.

Les deux sont issus de la civilisation chinoise, qui propose d’étudier le yin et le yang comme une manière de décoder le monde. En cela la pratique de ces disciplines offre un support de compréhension par le corps, le mouvement. D’ailleurs ce symbole emblématique souvent appelé symbole du yin – yang s’appelle aussi le taiji :

Les deux offrent des voies d’amélioration de la santé : souplesse, équilibre, coordination, régulation des émotions, du souffle, évacuation du stress … Mais le qi gong est une branche de la médecine chinoise. A ce titre, outre de nombreuses actions préventives, il offre aussi une voie thérapeutique (qi gong thérapeutique).

Les deux proposent la lenteur comme manière de se mouvoir, pour être présent à chaque parcelle du corps à tout instant, et délier les articulations de manière respectueuse.

Les deux sont des arts énergétiques internes : ils nous amènent à mobiliser l’énergie en nous, à la nourrir, à la faire circuler. Peut-être qu’une autre nuance se trouve ici : dans le qi gong, on va plus chercher à nourrir l’énergie (le qi) alors que dans le taiji quan on va plus chercher à mettre en mouvement, à utiliser cette énergie.

Une autre différence, de manière générale, vient de la manière de pratiquer. Lorsque l’on pratique le qi gong, on choisit un mouvement que l’on répète plusieurs fois avant de passer au suivant. Dans un enchaînement de taiji quan, on réalise des mouvements les uns à la suite des autres. Et si on veut, bien sûr, on refait l’enchaînement plusieurs fois. Mais ceci est une généralité qui souffre de nombreuses exceptions 😉

Avec ces éléments, on peut tenter une comparaison :

Comment choisir, alors ?

Euh…

Peut-être que le premier critère, de manière générale, est le lien que vous pouvez avoir avec l’enseignant ? Mieux vaut apprécier sa manière de transmettre son art, non ? Dans tous les cas je vous conseille de faire connaissance et de pratiquer sans engagement (cours d’essai, de découverte, atelier…) avant de vous lancer sur une longue période !

Dans des situations particulières on pourrait dire que l’une discipline est plus adaptée que l’autre.
Voici quelques exemples :

• fatigue extrême, épuisement, convalescence : plutôt le qi gong, en accentuant les pratiques statiques
• développer la relation à l’autre : plutôt le taiji quan puisqu’il y a plus de travail à deux
• envie de pratiquer le bâton, l’éventail, l’épée, le sabre par exemple : clairement le taiji quan
• difficultés à mémoriser, et/ou à se repérer dans l’espace : le qi gong pour commencer, car de manière générale il y a moins de déplacements et de changements de mouvements

Vous avez d’autres situations à envisager ? Parlez-en avec les enseignants que vous rencontrez, ou contactez-moi avec un commentaire ci-dessous ou directement par mail.