Taïchi chuan – nouveau cours à Rennes à la Tour d’Auvergne
Qu’est-ce que le taiji quan ?
Le taiji quan est un art martial chinois. Pratiqué depuis des centaines d’années comme art de combat, cette discipline est aussi imprégnée de la philosophie chinoise, baignée dans sa culture, son imaginaire, son Histoire. A l’heure actuelle on peut pratiquer le taiji quan pour ses bénéfices pour la santé, pour développer ses aptitudes, aussi bien que pour son aspect martial.
La pratique est adaptée à tous : chacun faisant selon ses possibilités pour se mouvoir, pour mémoriser les mouvements, pour s’adapter à la présence de l’autre.
Le taiji quan est souvent connu pour ses enchaînements de mouvements doux et lents. On a vu ces images dans des reportages télévisés : des chinois, dans des parcs, plutôt âgés, qui pratiquent ces mouvements lents. Ces mouvements “racontent une histoire” , celle d’un combat qu’il faut deviner derrière les mouvements : parer un coup de poing, donner un coup de coude, etc.
Mais le taiji quan comporte d’autres aspects :
- des enchaînements de mouvements avec une arme, comme un bâton, une épée, un éventail, un sabre, etc.
- du travail à deux : percevoir la présence de l’autre, ses mouvements, rechercher l’équilibre malgré le mouvement de l’autre, voire empêcher l’autre de nous déséquilibrer. “Tui shou” traduit souvent par mains collantes, permet de développer une grande écoute : de soi-même, de l’autre.
- des exercices de fond qui préparent le corps, l’être, à la pratique, et développent sa santé : ce sont des exercices de qi gong. On dit parfois même que le taiji quan est un qi gong particulier.
“Taiji quan” ou “taïchi chuan” ?
Pas de différence entre taiji quan et taïchi chuan !
C’est seulement un choix d’écriture, mais le contenu est le même.
La prononciation du chinois n’étant pas facilement reproductible dans les langues européennes, la transcription des mots est approximative. Et même, elle donne plusieurs versions. Afin d’éviter qu’un même mot se trouve écrit de plein de manières différentes, les Chinois ont créé le pinyin : une manière fixe et officielle d’écrire les mots en lettres romaines. Depuis 1979 cette manière d’écrire tend à s’imposer, et donc on devrait écrire “taiji quan”. Mais les habitudes ayant été prises, il est très courant d’écrire aussi “taïchi chuan”.
Pourquoi pratiquer le taiji quan ?
De nombreux bienfaits
Les bienfaits obtenus, couramment cités, sont le développement de la coordination, le sens de l’équilibre, le gain en souplesse, l’aptitude à se repérer dans l’espace.
La pratique de cet art joue aussi sur la santé globale : les maux courants tels que le mal de dos, les tensions, les effets du stress, les insomnies, … s’amenuisent au fil des mois de pratique, et plus de calme s’installe.
Et plus largement, le taiji quan peut être pris comme une voie de développement personnel : ancrer sa présence, rechercher l’équilibre, améliorer sa relation aux autres, etc.
… et plus encore
De mon point de vue, et suivant en cela l’enseignement de Me JIAN Liujun, la pratique du taiji quan dépasse de beaucoup les questions de santé et de combat. C’est une manière de chercher à comprendre, par le corps et le mouvement, ce qu’est le Dao, ce qu’est le yin-yang, ce qu’est l’énergie et ce que sont les transformations de l’énergie. A la recherche de l’équilibre, toujours.
La pratique de cet art, tout comme la pratique du qi gong, transforme de l’intérieur, sans forcément passer par l’intellect.
Les raisons de pratiquer le taiji quan sont donc nombreuses, mais il en suffit d’une pour passer la porte d’un cours 😉
Le déroulement du cours
Les cours se déroulent généralement de cette manière :
- un temps de préparation : exercices de qi gong, statique ou en mouvement.
- un temps de travail technique : un aspect est traité de manière approfondie, cela peut être l’équilibre, la verticalité, la zone lombaire, un déplacement, la mémorisation d’un mouvement, d’un enchaînement, etc. Ce travail est réalisé seul ou à deux
- un temps de pratique de la forme : “la forme” est le nom donné à l’enchaînement des mouvements. Cette année [saison 2018-2019] nous commencerons par une forme très simple de l’école Wu.
Durant les cours, l’accent est mis sur la pratique et sa compréhension pour prioritairement respecter son corps : le faire travailler en douceur, lentement, dans le respect de l’intégrité de l’être. Des explications et des pistes de recherche sont données pour éclairer la pratique.
Compléments à venir
Au fil des mois puis des années, nous pourrons aller vers des pratiques variées : Taiji quan de style Chen, de style Li, armes (bâton, épée, éventail), travail essentiel de l’énergie, que ce soit dans les cours, ou sous forme de stages.
Une réponse
RAYMOND LOUVEL
Bonjour Béatrice,
j’ai pu apprécier votre façon de travailler l’an passé à retraite en forme et recherche un cours pour cette année;
Me permettez-vous de participer à votre cours du jeudi 17 au Patio ?
Merci de prêter attention à ma demande.
Raymond Louvel
0647975063